Jean-François Pelchat, de Villa vinaigres Jardins, produit 10 variétés de vinaigres distribuées dans une dizaine de boutiques un peu partout au Québec.
L’appel de la campagne résonnait si fort pour le sommelier Jean-François Pelchat qu’il se devait de « trouver une raison » de passer du béton aux prés. La réponse fut inusitée, mais en parfaite concordance avec ses passions pour le vin et la cuisine. C’était décidé, il allait devenir un créateur de vinaigres.
« J’avais déjà eu un vinaigrier dans le passé et j’aime cuisiner. Comme représentant en vins, j’avais aussi toujours des fonds de bouteille et je ne voulais pas les gaspiller, lance-t-il comme prémisse. Un moment donné, j’ai allumé : du vinaigre ! Au Québec, il n’y en a pas tant que ça et c’est souvent du vinaigre de cidre. »
Inspiré par la méthode traditionnelle d’Orléans, en France, où l’on fait des vinaigres artisanaux en petits volumes, il quitte Québec pour la campagne de Saint-Pierre-de-Broughton, dans Chaudière-Appalaches. « Sur la propriété, il y avait trois pommiers mal entretenus et des champs pour faire du foin.
Tout autour, dans les haies brise-vent, il y a de la cerise à grappes. Je me suis mis à la récolter et à tester des façons de faire du vin. Souvent, le vinaigre est vu comme l’aboutissement d’un vin qu’on n’a pas entretenu. Moi, je me dis toujours : “Si je n’ai pas envie d’en boire, pourquoi est-ce que j’en ferais du vinaigre ?” »
Le projet La Villa vinaigres & jardins a démarré tranquillement, mais sûrement, en 2012.
Lire la suite de l’article, Le Devoir par Sophie Grenier-Héroux.