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Les jardins de La Villa Vinaigres

Le nom de l’entreprise, La Villa vinaigres & jardins, vient d’une vision d’autosuffisance et de développement durable, nos jardins produisant certains des ingrédients entrant dans la confection de nos vinaigres.

Cueillette sauvage et jardins naturels pour des vinaigres de qualité

Tout d’abord, nous récoltons certains fruits à l’état sauvages sur la propriété et dans les environs, particulièrement la cerise à grappe (ou cerise de Virginie – prunus virginiana) et le pimbina (viburnum trilobum) avec lesquels sont élaborés les vinaigres de base pour plusieurs cuvées (Renart, Métis, Les Pléiades, etc).

Les aiguilles et cônes de conifères entrant dans la composition de Minashkuat, le poivre des dunes de la cuvée Métis et la fleur d’asclépiade pour Monarque sont essentiellement récoltés sur la propriété ou dans les environs. Une riche biodiversité nous entoure et contribue à inspirer de nouvelles idées, de nouvelles recettes de vinaigres.

Puisque le nom de l’entreprise, La Villa vinaigres & jardins, vient d’une vision d’autosuffisance et de développement durable, nous produisons dans notre grand jardin certains ingrédients entrant dans la confection de nos vinaigres.

C’est ainsi qu’on y retrouve plusieurs variétés de carottes (Rasemotte) et betteraves (Citrons ultra-violets), des fraises et tomates ancestrales entremêlées de fines herbes variées.

Nous pratiquons un maraîchage en sol vivant, riche en matière organique, faible en irrigation, et surtout sans intrants chimiques.

Un verger axé sur la biodiversité pour des vinaigres éco-responsables

En fait, c’est au printemps 2020, avec la plantation de noyers, que nous avons commencé à travailler au développement d’un verger. L’année suivante, nous avons poursuivi le projet avec la réalisation d’une pépinière où sont cultivés des cerisiers, féviers, amélanchiers ou autres arbres, fruitiers ou non, qui seront mis en terre sur différentes parcelles de la propriété. Les poupons ont, pour la plupart, été démarrés à partir de semences que nous avons récoltées sur des plants-mères sélectionnés pour la qualité de leurs fruits, leur rusticité et leur résistance aux maladies. Leur grande diversité génétique permettra à notre verger d’avoir une plus grande résilience.

Outre les jardins potagers, en 2022, ce sont plus de 1500 végétaux variés, fruitiers ou non, allant des fraisiers aux amélanchiers, saules, caraganiers, pins, aronies noires et autres cerisiers, qui prendront racine sur différentes parcelles de la propriété, dans un modèle que l’on pourrait qualifier de verger agroforestier. Plutôt que de planter les végétaux en rangs en séparant les espèces, on les mélange, on les alterne de façon raisonnée, tout en augmentant la densité de plantation afin d’optimiser les échanges par l’entremise du réseau mycorhizien.

Bien que nous souhaitions éventuellement combler une part importante de nos besoins en matières premières par la production de nos jardins et vergers, nous continuerons toujours d’alimenter la production par le biais d’artisan.e.s du terroir qui partagent nos valeurs de qualité, d’authenticité, d’écoresponsabilité et de développement durable, ne serait-ce que pour la chance de pouvoir côtoyer ces beaux humains. 

Une vision holistique de l'agriculture

Permaculture, verger sauvage, culture fondamentale (terme employé par Christian Barthomeuf, paysan révolutionnaire et créateur reconnu du cidre de glace), peu importe le nom qu’on lui donne, nous avons une conception holistique de l’agriculture où l’homme s’y inscrit avec humilité en accompagnant la nature, où il cherche à développer un écosystème riche, axé sur la biodiversité, afin qu’il s’y forme un équilibre naturel.

On pourrait croire que cette vision est née dans la tête de citadins en manque de verdure ou de sensations. Elle est plutôt basée sur l’observation de la nature et confirmée par les recherches agronomiques des vingt dernières années. Elle se pratiquait autrefois dans les campagnes, par les paysans, avant que naisse le délire d’atteindre, constamment, un rendement maximal, ce qui mena à une spécialisation des cultures et, de facto, à une perte de biodiversité.

L’enherbement entre les rangs aide à préserver l’humidité du sol, à freiner l’érosion (particulièrement important sur nos coteaux), à nourrir les insectes pollinisateurs, à fournir des brindilles pour les nids d’oiseaux, ainsi de suite. La plantation d’engrais verts (trèfle, sarrasin, phacélie, seigle, etcetera) permet de structurer le sol et de remonter les nutriments en surface. L’ajout de matière organique non compostée nourrit la vie souterraine qui, elle, nourrit les plantes.

En plus d’être regénératrice de la vie des sols, notre approche culturale peu mécanisée et exempte de produits chimiques contribue concrètement à la lutte contre les changements climatiques en augmentant la teneur en matière organique du sol (et en stockant donc le carbone absorbé dans l’air par les plantes)

Nourris par les écrits d’Evelyne Leterme, Sepp Holzer, Masanobu Fukuoka ou autres, notre but est de pratiquer une agriculture plus naturelle et écologique que les prérequis pour une certification en agriculture biologique.